6 astuces pour gérer efficacement les devoirs et les leçons
Comment rendre les apprentissages scolaires plus agréables à la maison ? Quelles sont les conditions gagnantes pour alléger ces obligations au quotidien ? Suivez le guide !
1. Mettre une routine en place
Prendre le temps d’établir une routine avec son enfant est plus que gagnant. Celle-ci l’aidera à s’impliquer et à développer son autonomie. Cette routine, on peut la revoir régulièrement en cours d’année pour assurer la constance et éviter le piège de la procrastination. Bien sûr, en accueillant les imprévus et en s’accordant un peu de souplesse!
2. Impliquer l’enfant dans l’organisation d’un espace de travail stimulant
Laissez votre enfant participer à la création d’un endroit propice à la concentration, soit dans sa chambre ou ailleurs dans la maison. Lorsqu’on opte pour un espace familial partagé, il importe de s’assurer que la télévision, les cellulaires, les jeux vidéo et les distractions (pour tous) ne sont pas accessibles. Ce sera une période plus productive. On prévoit un éclairage adéquat et, si nécessaire, on ajoute une lampe d’appoint. On désencombre l’espace des objets inutiles. On peut se donner des repères dans le temps, avec une horloge, lorsque cela motive positivement l’enfant. Pensez à utiliser un panier qui contiendra les articles scolaires et les livres de référence ; ainsi, pas besoin de chercher son matériel à chaque fois !
3. Choisir le moment adéquat et la formule idéale
Souvent, au retour à la maison, les parents souhaitent que les devoirs soient faits le plus rapidement possible. Cependant, il arrive que l’enfant ressente le besoin de décompresser. Quelle est la meilleure option ? Afin de concilier les besoins de tous, on peut s’allouer entre 20 à 30 minutes de repos pour une collation, d’activités physiques ou de jeux (de préférence éviter les écrans, plutôt l’offrir en récompense après la période de devoirs).
Certains enfants sont plus disposés à travailler le matin. On peut en profiter pour lire ou mémoriser les tables de mathématiques tout en déjeunant.
Lorsque le plan de travail de la semaine est transmis le vendredi, afin d’alléger la tâche, plusieurs familles préfèrent commencer la révision le week-end. Je suggère d’y allouer une période assez courte afin que tous puissent avoir une journée de congé complète. Je privilégie le samedi matin. Ce qui libère le reste de la fin de semaine pour les activités familiales. On laisse l’enfant choisir la matière scolaire à étudier ou l’exercice à faire. On veut favoriser avant tout le plaisir et la constance. Il peut s’agir d’un projet à « longue échéance », comme une recherche documentaire, un bricolage ou une présentation orale.
4. Varier les méthodes d’apprentissage
Rester assis pendant les leçons ou les devoirs n’est pas nécessaire ! L’enfant peut terminer un devoir en étant debout ou épeler les mots de vocabulaire en pratiquant le lancer du ballon. On allie le côté ludique aux apprentissages et on répond au besoin de bouger. L’important est de ne pas aller dans l’excès afin d’aider l’enfant à rester concentré. Je suggère de diviser, au besoin, la période en séquences de 15 minutes. Ce qui correspond à un exercice. On peut utiliser des petits objets pour les calculs mathématiques. On écrit les mots de vocabulaire sur différentes surfaces (tableau effaçable, à craie, lettres magnétiques ou lettres du jeu de scrabble). On emploie des ustensiles de cuisine pour les sciences (tasses à mesurer…). Ce ne sont que quelques suggestions parmi tant d’autres.
5. Utiliser un calendrier hebdomadaire
Lorsqu’on reçoit le plan de travail, on planifie avec l’enfant les devoirs en fonction des activités ou des rendez-vous de la famille. On y insère les leçons à réviser quotidiennement, comme les mots de vocabulaire ou la grammaire. Si on le désire, on détermine une méthode de révision différente pour chaque jour afin de dynamiser l’exercice.
6. Maintenir la motivation et la persévérance
On ne peut imposer la motivation aux enfants. Toutefois, en créant un environnement adéquat et en adoptant une attitude positive, on peut aider le jeune à rester motivé. En ayant des attentes réalistes, on évite le découragement. En fixant des petits objectifs, on les atteint plus facilement, et l’enfant vivra des réussites, ce qui l’encouragera à persévérer.
En faisant des liens avec ses apprentissages et les situations de la vie courante, l’enfant percevra l’utilité de son travail scolaire. Cela éveillera sa curiosité et son intérêt pour en apprendre davantage. On reproduit les scénarios en mathématiques ou en écriture avec ses thèmes favoris. On suscite l’intérêt pour la lecture avec des sujets qui le passionnent.
Votre propre parcours scolaire a peut-être été ardu. L’attitude parentale influencera la relation de l’enfant avec le milieu scolaire. Il importe, en premier lieu, de vous faire confiance et de croire en vos capacités parentales pour transmettre le savoir. Malgré un parcours scolaire qui a pu être parsemé d’embûches, vous avez la possibilité de vivre cela autrement avec vos enfants. Dans le cas où votre cheminement aurait été plus facile que celui de votre enfant, il est essentiel d’ajuster vos attentes. Mettez l’accent sur les petites réussites. Fixez-vous des défis à relever, un pas à la fois…
N’hésitez pas à consulter les professionnels de l’éducation ou à solliciter de l’aide en tutorat auprès des organismes qui offrent du soutien scolaire. Ils pourront vous guider et vous accompagner dans votre rôle parental, et vous aider à cheminer avec votre enfant.
Annie Martin
Intervenante en éducation
Membre affiliée au réseau Nanny secours
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